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Depuis les vacances de la Toussaint, nous travaillons sur les séismes et les volcans.
En classe, nous avons essayer de comprendre comment une éruption volcanique se produisait en faisant une expérience...
Pour cela nous avons utilisé:
bassine / colorant alimentaire / bicarbonate / bouteille vide / terre / vinaigre
Avec la terre, on recouvre une bouteille en plastique vide afin de former un "cône volcanique". Ensuite, à l'intérieur de la bouteille, on mélange le colorant, le vinaigre et le bicarbonate. Le bicarbonate de soude et le vinaigre font une réaction chimique. Des bulles de gaz sont produites : c'est du dioxyde de carbone. Comme le gaz prend beaucoup d'espace, il sort de la bouteille. Il entraîne le liquide avec lui ! Dans un volcan, il y a du magma : des roches très chaudes qui ont fondu. Elles contiennent des gaz. Ces gaz entraînent le magma hors du volcan : c'est une éruption !
Nous avons aussi appris que les éruptions volcaniques pouvaient être effusives ( comme le Piton de la Fournaise sur l'île de la Réunion ou explosives comme le Mont Saint-Helens aux Etats-Unis... Elie nous a d'ailleurs apporté un morceau de lave provenant du Piton de la Fournaise où on voit bien les coulées de lave typiques des éruptions effusives.... MERCI ELIE !!!!!
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En sciences, jusqu'aux vacances de la Toussaint, nous nous intéressons à l'eau dans tous ses états...
Savez vous qu'il en existe 3 ???
Afin de mieux comprendre le trajet de l'eau dans la nature... nous avons suivi une démarche scientifique...
* Nous nous sommes d'abord posé une question: " Qu'est-ce qui favorise l'évaporation de l'eau ?"
* Nous avons émis quelques hypothèses qu’il a fallu vérifier à l’aide d’expériences…
Expérience 1 : « Est-ce que le fait que l'eau soit étalée favorise l’évaporation de l’eau ? »
Expérience 2 : « Est-ce que la chaleur favorise l’évaporation de l’eau ? »
Expérience 3 : « Est-ce que la lumière favorise l’évaporation de l’eau ? »
Expérience 4 : « Est-ce que le vent favorise l’évaporation de l’eau ? »
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Nous avons découvert un nouvel artiste: Joan Mirò
- Identification des signes graphiques et des couleurs utilisés par Mirò dans son oeuvre: Garden
- Peindre un fond à l'aide de peinture et d'une éponge.
- Dessiner des personnages ou des animaux imaginaires, le colorier avec les couleurs de Mirò
- Le contourner au feutre noir.
- Le découper pour le coller sur le fond à l'éponge.
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A la découverte d’un nouvel artiste:
Katsushika Hokusai (1760-1849).
Cette semaine nous avons découvert l’art de l’estampe. Nous nous sommes tout particulièrement intéressés à La grande vague de Katsushika Hokusaï qui est sans doute l’estampe la plus connue au monde et qui est actuellement exposée à New-York.
Nous l’avons étudié en Histoire de l’art, nous avons fait une dictée sur cette œuvre et nous avons-nous-même essayé de réaliser une estampe en arts visuels… Je crois même qu’il en sera question dans le nouveau roman que nous venons de commencer en lecture suivie : Je suis amoureux d’un tigre de Paul Thies.
Grâce à Hokusaï, nous avons appris ce qu’était l’art de l’estampe :
L’estampe est produite par xylogravure (gravure sur bois).
1/ le dessin à reproduire est recopié au petit pinceau fin sur du papier transparent, hanshita-e.2/ Puis le graveur humidifie cette feuille et la place sur une planche de bois.
3/ Le graveur creuse alors le bois de ses outils en suivant les lignes dessinées sur la feuille. L’opération de gravure demande une grande habilité de la part de l’artisan qui doit reproduire toute les nuances du dessin. Une fois gravée, la planche de bois, est transmise à l’imprimeur.
4/ Une fois le papier choisi ( les papiers sont faits à partir de la plante du mûrier ) , la planche est encrée avec une couleur délayée à l’eau et mêlée à de la colle de riz.
Ce mélange est appliqué sur la planche à l’aide d’une brosse plate. Puis, l’imprimeur humidifie le papier et presse la feuille sur la planche par des gestes circulaires avec un tampon rond : le « baren ».
Cela cause l’impression sur le papier. L’artisan n’a plus qu’à retirer délicatement la feuille pour éviter toute bavure.
5 / Pour les estampes qui ont plusieurs couleurs, chaque couleur nécessite une planche. Celles-ci sont pressées tour à tour sur la même feuille qui donnera l’estampe. La dernière planche pressée est celle qui marque les contours noirs sur les aplats de couleur.
La vie d’Hokusaï :
Hokusai est né au Japon en 1760. En 1779, ses premières estampes sont des séries de portraits d'acteurs et de lutteurs. A partir de 1789, il fit des illustrations de romans. Dans les années 1796-1799, il prend le nom d'Hokusai « studio du nord », en hommage à Myôken divinité bouddhique représentant l'étoile polaire. En 1812, il fait son premier voyage dans la région de Kyoto et de Nagoya où il conçoit son projet de Manga, parut à Nagoya en 15 volumes de 1814 à 1834 sous le titre de Hokusai Manga (dessins d'Hokusai), il s'agit d'album de croquis ou il décrit la vie des hommes, des scènes mythologiques, des animaux, des plantes et des paysages. Il réalisa vers 1831 sous le pseudonyme d'Iitsu sa célèbre série des trente-six vues du mont Fuji.En 1839, il perd dans un incendie tout ses biens. Malgré cela il continu à travailler jusqu'à sa mort en 1849 à Edo dans le quartier d'Asakusa.
Hokusaï agé, peint par son fils Oyéi.
Nos estampes :
Pas évident comme art, mais nous avons quand même relevé le défi... pas en creusant du bois bien sûr mais en utilisant du polystyrène. Et bien vous savez quoi ??? Ce n'est pas facile quand même...Et voilà le résultat !!!!
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Connaissez-vous l’histoire du Palais Idéal du facteur Cheval ?
En avril 1879. Ferdinand Cheval, est un facteur âgé de 43 ans. Pendant sa tournée, il butte sur une pierre tellement étrange qu’elle réveille son imagination. A partir de ce jour, le facteur Cheval va construire seul pendant 33 ans une sorte de palais inspiré par la nature et les cartes postales qu’il apporte aux gens.
En effet, le facteur Cheval imagine un palais inhabitable, peuplé de pieuvres, des biches, de caimans, d’ éléphants, de pélicans, d’ ours, d’oiseaux, de géants, de fées et de personnages mythologiques...
Chaque jour, Ferdinand Cheval parcourt une trentaine de kilomètres pour ses tournées et va ramasser des pierres avec sa brouette. Il inscrira d’ailleurs sur son monument "travail d’un seul homme". Il termine son palais en 1912.
Le palais du facteur Cheval est une œuvre unique au monde et il a inspiré de nombreux artistes. Ne faisant partie d’aucun courant artistique, le Palais idéal a fait l’admiration des surréalistes, a été reconnu comme une oeuvre d’art brut. Il a été classé en 1969 Monument Historique par André Malraux, alors Ministre de la Culture, au titre de l’art naïf.